L’une des premières actions à mener sur le bois a été le redressement de la charpente qui tendait à peser sur l’un des côtés de la galerie constitué de pigeâtres (poteaux). Pour cela, les charpentiers ont enlevé la base des poteaux, puis ils les ont rehaussés à l’aide d’étaiements qui sont des supports en bois qui permettent de garder l’ensemble de la charpente en hauteur.
Une fois la charpente redressée, le charpentier-menuisier remplace la base de certains pigeâtres qui avaient tendance à se fragiliser. Une fois la greffe faite sur le pigeâtre, l’artisan la teinte et la badigeonne d’un mélange de chaux aérienne et d’eau afin de la protéger et de lui redonner son aspect d’origine. Les moulures ont été refaites en s’inspirant des détails encore présents sur le site.
Quand toutes les bases fragiles ont été changées, les charpentiers ont dévissé les étaiements pour les retirer. Ils s’intéresseront ensuite aux chevrons qui sont les poutres qui constituent la forme triangulaire du toit. Une fois la charpente refaite, ce sont les aisseliers qui seront restaurés. Les aisseliers sont les éléments courbés de la charpente qui rappellent la forme de coque de navire renversée. Les parties métalliques qui avaient été rajoutées lors d’anciennes restaurations pour consolider la galerie seront enlevées. Une ferme entière sera changée au niveau de la chapelle. Les sablières (poutres horizontales) seront réajustées.
